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Titre du blog : Bretagne_Charme_Nous
Auteur : bretagne_charme_nous
Date de création : 18-12-2010
 
posté le 19-12-2011 à 12:42:58

Ankou La Légende Bretonne

 
Dans un temps très reculé, il existait une sorte de gens riches qui n'étaient ni fières ni égoïstes, et qui avaient la bonté d'apporter un peu de bonheur aux pauvres.
C'est l'histoire d'un grand propriétaire paysan, qui avec sa bonté naturelle, avait instauré depuis quelques années une certaine tradition.
Lorsque certain samedi, l'on tuait chez lui un cochon ou un boeuf, cet homme venait à la messe du dimanche et conviait toute la populace à une grande ripaille pour le mardi suivant.

Ce jour là, il fit comme à l'accoutumé son annonce, en répétant à qui voulait l'entendre ces mots : Venez tous!, venez tous ! Les gens piétinaient alors gaiement le cimetière mais qui se souciait de troubler le repos d'un mort? Lorsque la foule se dispersa, l'homme entendit une voix qui lui dit : Irai je aussi, moi ?
L'homme qui dans sa grande bonté ne voulait oublier personne répondit à cette voix, qu'elle était conviée, comme toutes les oreilles qui auraient interceptées son message et qu'elle serait la bienvenue.
Le mardi venu, une foule immense se dirigea vers le domaine de leur hôte.
Une fois que les estomacs furent rassasiés, quelqu'un s'annonça, cet homme avait l'air d'un mendiant, ses vêtements lui collaient à la peau et dégageait une odeur désagréable de pourriture.

Le bon paysan lui fit toute de suite une place et l'installa devant une assiette débordante de victuailles.
Cet être étrange ne toucha pourtant pas à son repas, et ne desserra pas les dents une seule fois du repas. Vers la fin de l'après midi, les hommes sortirent pour fumer, les femmes pour bavarder , d'autre commencèrent à prendre congés.
Il ne restait plus que l'homme au visage morne.
Le bon paysan, lui dit de ne pas se presser, qu'étant donné qu'il était le dernier arrivé, il était en droit de profiter du banquet plus longtemps que les autres.
L'homme se leva alors, secoua ses vêtements , le pauvre paysan n'en croyait pas ses yeux, ce n'était pas des morceaux d'étoffes qui tombaient sur le sol ; mais des lambeaux de chair pourrie qui dégageaient une odeur pestilentiel. La créature n'était plus qu'un squelette et s'approcha de l'homme.

Elle lui dit en lui posant la main sur l'épaule , qu'il l'avait invité lorsqu'il était dans le cimetière,qu'il avait affirmer qu'il n'y avait personne de trop, et qu'il aurait du s'informer de son identité avant d'inviter.
Cependant, comme il avait été bon avec l'ANKOU, cette dernière voulu lui offrir un geste d'amitié : l'homme fut prévenu qu'il ne restait plus que huit jours à vivre. Que l'ANKOU reviendrait le chercher le mardi suivant d'accord ou pas, et qu'il avait huitaine pour mettre de l'ordre dans ses affaires.
comme convenu, le brave homme fut emporté par l'ANKOU le mardi suivant, on dit alors que sa largesse et sa bonté lui avaient valu de faire une bonne mort...
 
 

Commentaires

FIGUE le 24-12-2011 à 00:04:28
Bonsoir youmie et tous


juste un coucou

FIGUE le 24-12-2011 à 00:04:10
Bonsoir youmie et tous


juste un coucou

wolfe le 19-12-2011 à 12:58:52
Bonjour!

J'aime beaucoup les légendes et celle-ci me plait beaucoup!

Je ne la connaissais pas, merci pour le partage!

Bonne journée!